Le château de Viviourès, sur l'Hortus (34)
Exploré pour vous par Cécile, le 26 décembre 2021 - temps de lecture : 3 mn
Temps de visite estimé : 1 à 2 h en comptant la montée à pied depuis le piémont de l'Hortus. Plusieurs accès possibles, selon votre point de départ (Nord, Ouest ou Sud du massif de l'Hortus).
Niveau de difficulté : moyen. La montée est courte (25 mn environ), mais attention aux éboulis et au vertige au sommet !
Qu'est-ce que c'est ?
Le château de Viviourès, dit aussi de la Roquette, perché au sommet du massif de l'Hortus - commune de Valflaunès, Hérault.
Les vestiges de ce petit château du XIIIe s., perché à sur un piton rocheux, sont visibles depuis plusieurs points de vue et routes des alentours, mais aucun chemin de semble mener directement à ces ruines émergeant de la garrigue.
Déjà abandonné au XVIe s., le château est rendu à la nature depuis plus de 400 ans.
Que voit-on?
Durant la montée vers le somment, on ne voit d’abord que les hauts murs du logis seigneurial fortifié.
Toutefois, dès que l’on arrive le long de la corniche qui mène à la crête sur laquelle le château est fondé, on s’aperçoit bien vite qu’on traverse en fait les ruines de beaucoup d’autres constructions.
Il s'agit de l’ensemble des dispositifs défensifs, avec les lieux de vie des soldats, ne tenait pas sur l’étroite crête sommitale, où se trouve le cœur de la demeure seigneuriale.
Il a fallu aménager en terrasses les pentes abruptes du versant sud et de la corniche ouest, où se trouvaient aussi des caves et d’autres bâtiments, et peut-être même une chapelle !
La découverte de l’intérieur du logis seigneurial est une magnifique surprise, car les murs sont encore conservés sur toute leur longueur, et sur 5 à 10 m de haut.
Éclairée par une rangée de superbes fenêtres à coussièges (banquettes de pierre intégrées dans l’encadrement profond de la fenêtre), la pièce centrale donne une excellente idée des volumes d’origine !
On n’a aucun mal a comprendre qu’il y avait 3 niveaux, où étaient les sols, et comment se refermait le plafond, autour d’une large voûte en berceau dont l’amorce est encore visible.
On peut même visiter les latrines, dans le renfoncement d’une petite tour, et constater que la cuvette en encorbellement surplombait directement le mur extérieur de la courtine… et le chemin d’accès à la porte d’entrée. La végétation poussant à l’intérieur achève de donner à ces très belles ruines un caractère à la fois mystérieux et romantique.
Attention : la promenade est courte (25 mn environ), mais la pente est raide. Les ruines ne sont pas stabilisées et donc dangereuses par endroits. Ayez du bon sens et ne grimpez pas sur les murs éboulés ni les voûtes en cours d’effondrement, et attention à ne pas tomber dans le vide, c’est à pic à plusieurs endroits !