Une mine souterraine de la Renaissance, ouverte en 1549, à Sainte-Marie-aux-Mines la bien nommée.

Ce que nous aimons bien, sur ce site, c’est son côté naturel, le fait que l’entrée de la mine soit proche de ce à quoi elle pouvait ressembler au XVIe siècle. De fait : abandonnée seulement 11 ans après son ouverture, elle est restée figée dans l’état où l’ont laissée les derniers mineurs à en être sorti, en 1570. 

On descend vraiment dans le réseau des boyaux de mines, où l’on parcourt environ 1 km. Compte tenu de l’environnement très particulier, les visites sont guidées et un équipement est fourni (il reste à amener son manteau, car il fait 8 à 10° sous terre). 

L’activité minière ayant été la principale source de revenu de la vallée de la Liepvrette jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la mine Saint-Louis Einsenthür n’est pas isolée ! Elle fait partie d’un réseau de plus de 1 100 gisements exploités dans le Val d’Argent, nommée ainsi en référence, évidemment, à la richesse des sous-sols. On y cherchait l’argent, mais aussi le plomb, le cuivre et l’arsenic, minerais associés dans les bancs rocheux.