Les Roches Gravées de Basse-Terre
(Trois-Rivières, Baillif, Guadeloupe)
Exploré pour vous par Cécile, le 10 mars 2023 - temps de lecture : 3 mn
Temps de visite estimé : entre 30 mn et 1h, selon les sites - entrée payante au parc Archéologique des Roches Gravées de Trois-Rivières ; gratuit sur le sentier de randonnée de la rivière du Plessis (Baillif).
Niveau de difficulté : facile à moyen (climat tropical)
Voir quoi ?
Les émouvants témoins de la présence d’un peuple très ancien, celui des premiers habitants de la Guadeloupe, les indiens Arawak. On ne connaît pas encore grand-chose de ces populations, mais elles ont laissé un peu partout sur l’île d’intrigants ensembles de pétroglyphes, messages qu’on ne comprend pas, mais dont on admire la finesse et la variété.
Une particularité qui les rend particulièrement attachants : la plupart représentent des visages ou des silhouettes humaines, comme si les Arawaks nous saluaient à travers le temps.
Nous vous recommandons la visites des deux sites les plus importants et les plus accessibles : le parc archéologiques des Roches Gravées, à Trois-Rivières, et celui de la rivière du Plessis, sur la commune de Baillif. Les gravures sont souvent associées à des polissoirs, qui donnent aux rochers des formes incurvées étonnantes.
Toujours à la pointe sud de Basse-Terre, dans à côté de Trois-Rivière, il y a d’autres sites à pétroglyphes et polissoirs plus petits, perdus dans la nature… A vous de les trouver !
Qu'est-ce que c'est ?
Les pétroglyphes de Guadeloupe ont tous été gravés à l’époque précolombienne par les populations arawaks, entre 300 et 700 de notre ère environ (pour les quelques sites qui ont pu être fouillés et datés). Comme souvent avec les gravures, les motifs sont reconnaissables, mais leur sens reste énigmatique : pourquoi ont-ils été faits à ces endroits-là ? A quelles occasions ? Y avait-il des lieux de vie autour des roches gravées ?
Pas facile encore de se prononcer, mais des recherches archéologiques qui se structurent sur la question depuis une vingtaine d’années permettront un jour d’en savoir davantage sur les mystérieux Arawaks, qui ont disparu autour du VIIIe siècle…
Il reste en attendant à admirer ces œuvres en laissant libre cours à votre imagination pour reconstituer les conditions dans lesquelles les rochers ont été sculptés.
Pourquoi y aller ?
Pour jouer les explorateurs, par exemple ! Car sur chacun des deux sites, il faut retrouver les énigmatiques gravures dispersées sur des chaos de roches émergeant d’une végétation dense et foisonnante : un vrai sentiment de découverte !
Il y a environ 20 km entre le parc archéologique de Trois-Rivières, à l’Est, et la station de la Rivière du Plessis (commune de Baillif) au Nord-Ouest. Si vous voulez vous rendre de l’un à l’autre, le plus joli est de passer par la route littorale… qui vous déposera par exemple sur la plage de la Grande Anse, pour une pause rafraîchissante.