Roche Bergère, un mystérieux hameau abandonné
(Aubazine, Corrèze)
Exploré pour vous par Cécile, le 25 mai 2022 - temps de lecture : 2 mn
Temps de visite estimé : 10 à 45 mn, entrée libre et gratuite
Niveau de difficulté : facile - quelques escaliers.
Voir quoi ?
Un site tout à fait insolite, que l’on découvre au fil d’une très belle randonnée autour du village d’Aubazine. Vous voici dans les ruines, très bien conservées (et restaurées) d’un regroupement de plusieurs bâtiments, âgés de plusieurs siècles. On descend des escaliers, on passe des portes, on entre dans des maisons… Il ne manque plus que les habitants !
Qu'est-ce que c'est ?
Le site de la Roche Bergère est celui d’une exploitation rurale comprenant plusieurs bâtiments en pierre sèche adossés à une petite falaise, ouvrant sur un beau pré et une fontaine aménagée. Dans cette source, on pratiquait le rouissage chanvre ou du lin, c'est-à-dire le traitement des tiges pour en séparer les fibres qui seront ensuite cardées et tissées. L’ensemble comprend aussi un four à pain et au moins une étable. Cette étrange petite unité agro-pastorale, parfois présentée comme un ermitage, pouvait appartenir au monastère d’Aubazine, ou bien à la grange cistercienne voisine de Rochesseux.
De sa vie et de son passé, on ignore tout. On sait juste que l’endroit a été habité par un berger isolé entre 1900 et 1918, ce qui a été sa dernière période d’occupation.
Pourquoi y aller ?
Pour vous mettre dans la peau d’un explorateur : que comprenez-vous de ce site ? combien y avait-il de maisons ? de granges, d’étables ? Où allait le canal qui parcourt le pré et d’où venait-il ? A quoi servaient les différents bâtiments ? Et finalement, qui vivait là, et de quand date ce hameau complexe ?
Vous pouvez faire jouer votre imagination à loisir, car personne n’en sait rien !
Une très belle découverte, à cumuler avec les autres sites, aussi poétiques que diversifiés, sur le même circuit de visite : le grand cromlech du Puy de Pauliat, le dolmen de Rochesseux, l’abbaye de Coyroux et l’incontournable Canal des Moines (voir notre article "Corrèze : les incontournables").