Le camp romain de Saint-Jean-le-Vieux
(Pyrénées-Atlantiques)
Exploré pour vous par Cécile, le 22 avril 2022 - temps de lecture : 2 mn
Temps de visite estimé : 1h à 2h, entrée libre et gratuite
Niveau de difficulté : facile
Voir quoi ?
Le Pays de Cize, sur le piémont des Pyrénées, est surtout connu pour la très belle ville de Saint-Jean-Pied-de-Port, étape de pèlerinage sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Nous vous emmenons cependant seulement 3 km au nord, dans le village mitoyen de Saint-Jean-le-Vieux, où se trouvent deux sites archéologiques aussi beaux qu’injustement méconnus : un étonnant camp militaire romain et une très belle motte castrale.
Qu'est-ce que c'est ?
Le camp romain a été implanté à la fin du Ier s. av. J.-C., pour assurer le contrôle et le maintien de la paix le long de l’itinéraire transpyrénéen, dans ce qui était l’extrémité ouest de la Gaule conquise. De ce site militaire initial, il reste les remparts de terre, qui dessinent encore dans le paysage un vaste enclos rectangulaire.
Le camp s’est transformé au cours des Ier et IIe s. en une petite agglomération civile, un vicus, connu sous le nom d'Imus Pyreneus. C’est de cette époque que date le petit établissement thermal que l’on voit sur le site. La visite est à jumeler avec celle du très intéressant petit musée archéologique, à la mairie, qui éclaire la vie quotidienne dans cette petite ville d’il y a 2 000 ans.
Entre les deux, vous ne pouvez pas manquer la très belle motte castrale du XIe s., soubassement du castellum Sancti-Petri, le premier château, détruit au XIIe s.
Pourquoi y aller ?
Pour admirer des sites tout à fait inattendus, qui révèlent toute la profondeur culturelle et historique de cette belle région pyrénéenne ! Au pied des montagnes, les Romains ont laissé le vicus de Saint-Jean-Le-Vieux, mais aussi, plus haut vers le col d’Arnostéguy, la magnifique tour d’Urkulu, qui dominait la route entre les provinces d’Espagne du nord et la Gaule. Ne manquez pas non plus, là -haut, les étonnants dolmens et cromlechs de Soroluze, d’Orgambide et d’Azpegi.